Championnats Nationaux d’Ekiden
Les sixièmes Championnats Nationaux d’Ekiden se tiendront le 29 mars à Ballan-Miré, en Indre-et-Loire. Ce marathon en relais par équipes de six rassemblera près de 1200 coureurs. Une compétition qui devrait tenir toutes ses promesses avec une forte densité d’équipes présentant de solides ambitions. Chez les hommes, on retrouvera notamment Alès Cévennes Athlétisme, Haute Bretagne Athlétisme, Val-de-Reuil AC, l’EFS Reims et l’AS Saint-Junien. Des clubs habitués aux honneurs dans les labours. Chez les femmes, Alès Cévennes Athlétisme et Pays de Colmar Athlétisme semblent partir avec une longueur d’avance.
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(source FFA)

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Les championnats de France d'Ekiden auront lieu dimanche 29 mars à Ballan-Miré, près de Tours. Cent six équipes sont attendues au départ, à 13 h, boulevard Léo Lagrange, avant de s’élancer dans le parc pour enchaîner les relais. Six coureurs effectueront des distances différentes (5, 10 et 7,195 km), pour parcourir au total la distance du marathon, soit 42,195 km. Philippe Valesmes, l'organisateur de l’épreuve, en dresse le portrait. Interview.

Athle.com : Vous n’en êtes pas à votre coup d’essai, puisqu’en même temps que les championnats de France se tiendra la 6ème édition de l’Ekiden de Touraine. Votre organisation en est-elle bouleversée ?
Philippe Valesmes : Tout est plus lourd et compliqué à cause de l’open le même jour. Cela représente 290 équipes sur la journée, mais rien ne change profondément dans l’organisation. Il faut mobiliser les signaleurs toute une journée au lieu d’une demi-journée lorsqu’il s’agit de l’open classique. Nous avons également mis en place un système de restauration sur place, alors qu’habituellement cela se fait après la course, au moment des récompenses.

Pourquoi organiser les championnats de France à Ballan-Miré ?
Nous organisons depuis plusieurs années le premier Ekiden de France, avec une moyenne de 210 équipes par an. Nous étions dans les clous pour tenir le cahier des charges. De plus, il y avait un très bon ressenti de la part des participants et des jurys. En tant que président de l’association Ekiden de Touraine, j’ai donc proposé notre candidature. Grâce au soutien de la municipalité de Ballan-Miré, de l‘ASPTT Tours et de l‘association les Pieds Musclés de Ballan-Miré, nous avons pu mettre ce projet en place.

Qu’est-ce que cela représente de recevoir un tel événement national ?
Nous avons mis en place une organisation particulière : nous fonctionnons par postes. Nous sommes une douzaine à avoir une responsabilité bien distincte qu’il faut mener à bien pour respecter le cahier des charges. Cette organisation est rôdée depuis cinq ans, et je sais que si quelqu’un s’en va, la machine tourne quand même.

Combien d’équipes seront présentes ce week-end ? Lesquelles faudra-t-il suivre ?
Cent six équipes seront au départ de la course des championnats, un peu moins que prévu. Au niveau des performances, je sais que le club de Pontault-Combault vient pour gagner, j’ai eu ses membres au téléphone. Ils ont terminé sur la deuxième marche en 2008. Cette année, ils ont remporté les championnats de France de cross par équipes. Ensuite, les clubs d’Alès, l’ENA Angers et Haute-Bretagne Athlétisme devraient réaliser de belles performances. Mais j’en oublie peut-être ! Le juge arbitre qui a vérifié le parcours pense que des records pourraient tomber.

Justement, comment sera le parcours ? Est-il différent des courses précédentes ?
Nous l’avons refait mesurer par un juge arbitre de la Fédération, et nous avons supprimé une boucle. C’est un parcours sans relance, avec deux petites côtes pas très prononcées. Le circuit sera plat et rapide, donc prompt aux records.

Comment le public pourra-t-il suivre la course ?
Trois speakers commenteront l’événement, sur place. En plus, la région Centre a mis à notre disposition un gros car-podium. Le parc d’un hectare sera sonorisé, permettant ainsi au public de suivre la course en intégralité.

Que pensez-vous de l’avenir de cette discipline ?
L’engouement pour l’Ekiden ne se dément pas. Les coureurs aiment se retrouver, le relais les galvanise. J’ignore si le succès de cette discipline va durer encore longtemps, mais je pense que nous pouvons encore la développer, notamment par une plus grande promotion.

Propos recueillis par Annabelle Rolnin pour athle.com