Manuèla Montebrun (3ème du groupe A des qualifications du lancer du marteau, avec 69,77 m, qualifiée pour la finale) :
« Je n’ai pas été foutue d’en placer un au-delà de la limite de qualification (71 m). J’étais molle, sans réaction. Je suis régulière, c’est certain, puisque mes trois essais sont entre 69 et 70 m. Mais il m’a manqué du rythme et de la vitesse pour aller plus loin. J’ai le sentiment de ne pas avoir fait mon concours, d’être restée trop observatrice. En finale, je n’aurai rien à perdre. Je dois la prendre comme du bonus, en me disant que le moteur doit être le plaisir. »

Manuèla Montebrun (8ème du lancer du marteau, avec 70,36 m) :
« Je suis déçue par la performance. Mais je suis finaliste, c’est une bonne place à prendre. Huitième, je suis à ma place. Je reste en dessous de ma meilleure performance de l’année, c’est vrai, mais les filles devant, surtout les deux premières, ont lancé deux mètres en dessous de leur record de la saison. Il faudrait que j’arrive à me lâcher. J’ai manqué de sensations, de repères dans la compétition. Quelque chose retient mon bras, mais je ne sais vraiment pas quoi. »

Jérôme Clavier (8ème du groupe B des qualifications du saut à la perche, avec 5,55 m, éliminé) :
« C’était mon premier grand concours international en extérieur. Et j’y ai été un peu trop spectateur. Je dois essayer de me retrouver plus souvent dans de gros concours pour moins les regarder et rentrer plus dedans. Et je dois aussi travailler encore, pour être plus régulier à 5,70 m afin d’avoir une plus grande marge sur des sauts inférieurs. Une compétition pareille demande d’être à fond, je ne l’étais pas. »